L’effondrement de Wall Street est une source de préoccupation pour les économies du monde entier. Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine, avait initialement prévu d’augmenter les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation persistante. Cependant, face aux craintes d’une récession imminente, il pourrait être amené à changer de cap.
Cette situation pourrait favoriser une pause dans les hausses de taux aux États-Unis, reflétant ainsi la décision prise par la Banque du Canada de laisser son propre taux de référence inchangé. Cette décision réduirait également la perspective d’une divergence immédiate entre les banques centrales canadienne et américaine.
Si la crise reste relativement contenue et que d’autres banques ne vacillent pas à la suite de la tourmente, cela pourrait favoriser un climat positif pour la contraction et le renouvellement de prêts hypothécaires. Les rendements des obligations du gouvernement du Canada ont plongé en réponse aux secousses économiques qui secouent les États-Unis, ce qui pourrait créer une baisse pour les prêts hypothécaires à taux fixe.
LA FIN DES HAUSSES DE TAUX POURRAIT STIMULER LE MARCHÉ IMMOBILIER
Les prix des maisons et les niveaux de vente atteignent leurs points les plus bas, mais le gel des taux de la Banque du Canada pourrait redonner de la vigueur au marché immobilier canadien. Rien pour s’emballer, mais on sent que le marché voudrait bien reprendre. Selon l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes de maisons nationales ont légèrement augmenté le mois dernier par rapport à janvier, avec une augmentation de 2,3% entre janvier et février.
CONCLUSION
La situation économique actuelle est incertaine et pourrait encore changer. Cependant, pour les acheteurs et ceux qui renouvellent leurs prêts hypothécaires, cette situation pourrait présenter une opportunité d’investissement.