Photo: Vision de la Banque du Canada selon l’I.A.
La Banque du Canada à décidé pour la deuxième fois consécutive de maintenir son taux directeur à 4,5 % . C’était bien ce qui était prévu et disons-le espéré (même une baisse aurait été apprécié pour les taux hypothécaires) par la plupart des économistes, mais dans les faits l’économie est toujours plus forte que ce qu’espérait notre Banque centrale, alors :
POURQUOI LA BANQUE DU CANADA MAINTIENT SON TAUX DIRECTEUR MALGRÉ L’ÉCONOMIE PLUTÔT FORTE?
Même à 5,2% L’inflation est en baisse : La Banque du Canada observe une diminution de l’inflation au Canada et dans de nombreux pays, en raison de la baisse des prix de l’énergie et de la normalisation des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Effet retardé de la politique monétaire : Les effets de la politique monétaire restrictive actuelle ne sont pas immédiats et peuvent mettre du temps à se répercuter sur l’économie. Par conséquent, la Banque du Canada pourrait préférer attendre de voir comment les mesures précédentes affectent l’économie avant de prendre des décisions supplémentaires.
Incertitudes économiques : La Banque du Canada mentionne également des tensions dans le secteur bancaire américain et un ralentissement attendu de la croissance aux États-Unis, en particulier dans les secteurs importants pour les exportations canadiennes. Par conséquent, la Banque pourrait être prudente et éviter de resserrer davantage la politique monétaire pour ne pas freiner la croissance économique.
Marché du travail tendu : Malgré la croissance économique, le marché du travail canadien reste tendu, et les pénuries de main-d’œuvre continuent de préoccuper les entreprises. Une hausse du taux directeur pourrait aggraver cette situation en augmentant les coûts de financement pour les entreprises et en limitant les embauches.
Cette décision reflète une approche prudente et une évaluation continue de l’évolution économique. Une approche qui devrait nous en dire long sur les décisions à venir. Il n’y aura plus d’augmentations ou diminutions brusques du taux directeur avant un bout. (Lien dernier article)
LES PRÉVISIONS ÉCONOMIQUES DE LA BANQUE DU CANADA QUI APPUIENT LEUR DÉCISION DE MAINTENIR LE TAUX DIRECTEUR.
Dans son communiqué de presse, la Banque du Canada présente les prévisions économiques suivantes :
Croissance économique mondiale : La Banque prévoit une croissance mondiale de 2,6 % en 2023, de 2,1 % en 2024 et de 2,8 % en 2025.
Croissance économique au Canada : L’économie canadienne devrait progresser de 1,4 % en 2023, de 1,3 % en 2024 et de 2,5 % en 2025.
Inflation au Canada : L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) est descendue à 5,2 % en février. La Banque s’attend à ce que l’inflation mesurée par l’IPC diminue rapidement pour s’établir autour de 3 % au milieu de l’année et baisse ensuite plus graduellement pour revenir à la cible de 2 % à la fin de 2024.
Consommation au Canada : La consommation devrait se modérer cette année, à mesure que davantage de ménages renouvelleront leur prêt hypothécaire à des taux plus élevés et que la politique monétaire restrictive se répercutera sur l’économie dans son ensemble.
Exportations et investissements des entreprises au Canada : La Banque s’attend à ce que la diminution de la demande étrangère freine les exportations et les investissements des entreprises.
Croissance du produit intérieur brut (PIB) au Canada : La croissance du PIB devrait être faible pour le reste de l’année 2023 avant de se renforcer peu à peu en 2024.
Offre excédentaire dans l’économie canadienne : L’économie devrait commencer à afficher une offre excédentaire durant la seconde moitié de 2023.
LES TAUX HYPOTHÉCAIRES
La Banque du Canada ne mentionne pas explicitement les taux hypothécaires dans le communiqué de presse fourni. Cependant, elle aborde indirectement le sujet en évoquant la consommation des ménages. La Banque prévoit que la consommation se modérera cette année, à mesure que davantage de ménages renouvelleront leur prêt hypothécaire à des taux plus élevés. Cette situation est liée à la politique monétaire restrictive qui se répercute sur l’économie dans son ensemble, y compris sur les taux d’intérêt des prêts hypothécaires. En d’autres termes, la Banque du Canada s’attend à ce que les taux hypothécaires plus élevés aient un impact sur la consommation des ménages.